Des Ombres Eden

Des Ombres Eden American Staffordshire Terrier

American Staffordshire Terrier

la dysplasie

la dysplasie

Dysplasie de la hanche chez le chien





La dysplasie de la hanche se présente comme une malformation de l’articulation coxofémorale : la tête du fémur ne s’emboîte pas parfaitement dans sa cavité. Il en résulte un mouvement erroné du postérieur, qui s’observera de manière plus ou moins frappante. Dans les cas les plus légers, la dysplasie peut être quasiment asymptomatique mais dans les cas les plus avancés, le chien ne peut même plus marcher.

La dysplasie de la hanche frappe surtout les chiens de moyenne et grande taille. Le poids du chien augmente également le facteur de risque : les Saint-Bernard présentent ainsi un risque plus élevé de dysplasie que chez le Berger allemand par exemple.

Cette maladie ayant une composante héréditaire, il est indispensable d’empêcher les sujets porteurs de se reproduire, qu’ils soient mâles ou femelles. L’information et la prévention dans cette affection canine ont grandement contribué à améliorer la situation : tous les éleveurs aujourd’hui sont sensibilisés à ce problème et ne se risqueront jamais à faire reproduire un chien dysplasique. Mais cela ne suffit pas : d’une part parce que le gène héréditaire est très complexe (il semblerait, de fait, que la dysplasie ne dépende pas d’un seul gène mais de l’influence combinée de plusieurs gènes) et d’autre part parce que le facteur héréditaire n’est pas seul en cause. On relève des facteurs liés à l’environnement, à l’alimentation et à des chocs traumatiques pouvant favoriser l’apparition de cette maladie chez le chien.

La dysplasie peut être atténuée voire, pour certains sujets affligés de pathologie légère, réellement soignée. On intervient chirurgicalement et les actes vont de la résection du muscle pectiné (myotomie pectinée) à l’ablation de la tête du fémur. Le chirurgien pourra intervenir différemment suivant le type de dysplasie en cause et son degré de gravité mais il ne pourra pas toujours garantir un résultat optimal.

Des spécialistes du monde entier se penchent actuellement sur le problème de la dysplasie de la hanche. Si le chien est épargné par la dysplasie, on apposera un « A » (en guise de « accepté ») sur le feuillet de couverture du pedigree. À l’intérieur seront détaillées d’autres données relatives au résultat de l’examen radiographique et au degré d’exemption (normal, quasi   normal, encore admis).

Dès le moment où vous décidez de faire naître des chiots, vous en devenez responsable. Cette raison ne saurait néanmoins être l’unique motivation pour une radiographie de votre chien. En effet, le diagnostic précoce de la dysplasie de la hanche peut permettre une thérapie curative partielle ou simplement limitative des effets douloureux pour le chien.

Chaque chien ayant été soumis à une radiographie officielle sera tatoué à l’intérieur de l’oreille d’un matricule. Le tatouage est effectué immédiatement après la radio, quand le chien est encore sous anesthésie générale, éliminant ainsi tout risque de douleur.

Il est toujours difficile de déceler les symptômes de dysplasie de la hanche chez le chiot ou chez le nouveau-né. Cela dit, entre 4 et 6 mois, les sujets les plus gravement atteints peuvent déjà montrer des difficultés à se relever après être restés quelques temps en position assise.

Il est quasiment impossible de savoir si un chiot est atteint de dysplasie de la hanche en observant sa seule démarche. Les « apprentis experts » qui dispensent leurs conseils à tort et à travers, affolant de crédules maîtres rencontrés en promenade avec leur chiot, par des diagnostics complètement erronés, se laissent souvent leurrer par une oscillation des jarrets ou par certains mouvements saccadés du postérieur : ces phénomènes sont dus à la croissance et ne sont en aucun cas liés à une quelconque pathologie.